Alyssa Ryvers est une compositrice contemporaine qui travaille dans le cadre interdisciplinaire. Son travail, souvent très collaboratif, intègre l'histoire orale, le théâtre, le cinéma et la technologie. O douce Providence, une collaboration avec les Orphelins et Orphelines de Duplessis, eu son début en 2013 comme réponse artistique à la révélation que les « centaines » d’électroshocks que sa mère eut allégé subir à l'âge de 18 ans à Montréal (1960), destiné à effacer ses souvenirs d’enfance, c’est produit dans un contexte plus large d'abus médicaux psychiatriques qui ont eu lieu au Québec pendant cette même période.

Alyssa a composé de la musique pour instruments solos, ensembles de chambre, orchestre, pour multimédia, ainsi que pour film. La première itération de O douce Providence a eu sa première représentation jouée par les Chambristes du Canada au Musée des beaux-arts du Canada à Ottawa, dans le cadre du festival Musique et Autres mondes 2016, commandée par Musique et Autres mondes et les Chambristes du Canada. Alyssa est reconnaissante du soutien du Conseil des arts du Canada, le Conseil des arts de l'Ontario, la Helen Creighton Folklore Society, CBC Radio, ainsi que pour le soutien des particuliers et des entreprises.

En tant qu'ingénieur du son, Alyssa a travaillé dans les domaines du cinéma et de la télévision, de l'enregistrement musical, de la radio et des performances en direct. Sa formation de base s'est déroulée sur la scène de l'Opéra du Centre national des Arts, ainsi qu'au mythique Le Studio Morin Heights. Un intérêt pour le documentalisme culturel l'a amenée à travailler dans la conservation audio à Bibliothèque et Archives Canada et comme ingénieur du son au Smithsonian Folklife Festival.

Alyssa est une artiste résidente à Arraymusic pour 2024-25. Son travail est représenté par Latitude 45 Arts.